Et maintenant qu’est-ce qu’on casse ? La route !

Acte V des gilets jaunes, la nuit tombe sur la place de la République à Paris. Des manifestants se regroupent, bien décidés à faire de cette journée ce qu’elle devait être : une révolution. Un militant cagoulé s’accroche à la statue au centre de la place et s’exclame « qu’est-ce qu’on casse ? ». Une autre personne lui répond « la route ! », la surprise gagne le petit groupe rassemblé. Qu’il y avait-il pourtant de plus évident ? Ce militant avait pris acte du changement de l’économie. « Le pouvoir réside désormais dans les infrastructures de ce monde. Le pouvoir contemporain est de nature architecturale et impersonnelle et non représentative et personnelle » (A nos amis).

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Et alors, rien sur les gilets jaunes ?

Je n’ai rien écrit sur le mouvement social dit des « gilets jaunes », mais j’ai beaucoup lu, trop même sans doute, au risque de l’overdose… une quantité impressionnante d’âneries, de raccourcis, d’amalgames, de préjugés, de mépris (de classe et autre) et de haine (l’une des choses les mieux partagées sans doute !) dans les médias « mainstream » et les commentaires d’une grande partie de leurs lecteurs ou auditeurs. Lire la suite